L’ITALIE (1871-1872) (ŒUVRES COMPLÈTES #1)

"Les relations de Bakounine avec l’Italie datent de son arrivée dans ce pays en janvier 1864. (…)En février 1863 il se rendit en Suède pour prendre part à l’insurrection polonaise, espérant soulever les paysans russes, ainsi que les étudiants et les intellectuels, groupés dans une société secrète Zemlja i Volja (Terre et Liberté). Après l’échec, il décida d’aller vivre en Italie avec la femme qu’il avait épousée en 1858. Il quitta Londres en novembre 1863 et, passant par Bruxelles, Paris, Genève et Berne, arriva le 11 janvier 1864 à Turin.« S’il avait eu le temps, au cours de ces mois agités (1848-1849), d’approfondir cette question, il aurait pu comprendre, dès cette époque, que Mazzini, autoritaire, centralisateur, antisocialiste, profondément absorbé par Dio e popolo, n’était nullement et ne serait jamais disposé à coopérer avec lui. » (Max Nettlau, The Life of Michael Bakounine)Au cours de l’année qui précéda sa scission, l’Internationale prit en Italie un grand essor. Et tandis que la jeunesse militante gagnée à la libre-pensée et impressionnée par la puissance et la lutte héroïque de la Commune, s’indignait de la campagne de Mazzini contre la Commune vaincue et l’Internationale persécutée, Bakounine, par sa polémique contre Mazzini, faisait son entrée sur la scène politique italienne. Grâce à ses efforts personnels, des contacts furent établis avec les nouveaux amis de l’Internationale (…). Ces hommes (…) élargirent rapidement l’Internationale en 1871-1872 et en août de cette année-là, à la Conférence de Rimini, ils fondèrent la Fédération italienne."Fonte do texto: http://goo.gl/XJoeBI